Thérapies Brèves

Les Thérapies Brèves 

C’est dans les années 1950, aux États-Unis,  que vont naître ces formes de thérapies grâce, notamment, à Milton Erickson, créateur de « l’hypnose Ericksonnienne » et considéré comme le père des thérapies brèves (Ecole de Palo Alto).

La particularité des Thérapies Brèves est la durée de l’accompagnement par rapport à d’autres thérapies qui peuvent être plus longues telles la psychothérapie ou la psychanalyse qui s’étalent généralement sur plusieurs mois ou années.  Ce sont des approches différentes mais qui peuvent cependant être complémentaires.

Bien que les Thérapies Brèves constituent des traitements dits « rapides », elles n’en sont pas moins efficaces puisque les effets positifs éprouvés tous au long des séances sont continus et les changements durables.

En moyenne, pour une problématique ou un objectif défini, il faut compter entre 10 et 15 séances mais chaque personne étant un cas unique et singulier, les réactions peuvent être différentes au cours d’un même processus de soins. Certains accompagnements pourront être courts ou au contraire, nécessiter un temps plus long. 

 

Le principe des Thérapies Brèves

Elles partent du constat qu’une personne souffrant de troubles a tendance à répéter ses tentatives de solutions pour changer sa situation mais sans y parvenir, ce qui renforce son stress et aggrave sa situation.

Elle va donc écarter toutes les méthodes essayées dans le passé qui n’ont pas fonctionné et va entreprendre  de comprendre comment ces troubles subsistent dans le présent.

Le thérapeute, après identification du problème, va fixer avec son client le but à atteindre et élaborera des processus de soins qui lui seront spécifiques.

Son action visera à provoquer un changement, une modification de ses comportements, voire une rupture de ses habitudes. Pour cela, le thérapeute amènera la personne à changer sa perception des choses et les interprétations qu’il fait de son vécu, en lui faisant faire l’expérience concrète du changement dans sa vie quotidienne.

Ainsi, il peut en venir par exemple à inciter un patient  boulimique à manger, alors que ce dernier s’évertue à lutter contre cette envie. Selon cette thérapie, comme c’est la peur de l’angoisse qui la renforce, permettre aux patients de lâcher prise sur leurs problèmes permet d’en retrouver le contrôle. Cependant, cette technique est à utiliser avec des personnes qui ont des troubles liés à une volonté de contrôle, et qui veulent réellement en finir avec leur problème.Les thérapies brèves s’intéressent à l’abolition de la souffrance quelle qu’elle soit, c’est pourquoi, elles vont  plus particulièrement s’attacher à la manière dont le problème va être résolu plutôt qu’aux origines de celui-ci. Elles sont orientées « solution », sur  « comment changer » plutôt que sur le « pourquoi ».

Les thérapies brèves regroupent plusieurs formes d’accompagnement thérapeutiques possibles, à savoir : 

  • L’hypnose Eriksonnienne
  • La PNL (programmation Neuro-Linguistique)
  • L’EMDR (Eye Mouvement Desensitization an Reprocessing)
  • Mosaic®
  • La thérapie familiale
  • les thérapies comportementales et cognitives (TCC)
  • …/…

La thérapie brève s’adresse aux personnes souffrant de psychoses, dépression, troubles liés à la peur, troubles de l’humeur, ou encore troubles alimentaires, entre autres. Elle est également adaptée aux enfants et adolescents (phobie scolaire, problèmes de comportement, problèmes relationnels) et aux familles (violence, problèmes affectifs, problèmes de couple…).

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